Aoko Aomitsu
Rang Tournegrin
Messages : 3 Aura : 0 Expérience : 0 Faction : Neutre Hiérarchie dans le Mvt : Aucun
| Posté le: Sam 30 Aoû - 19:29 | |
| -Aoko Aomitsu-
Identité :
Nom :Aomitsu Prénom :Aoko Sexe : ♀ Âge :18 ans Race :Obscur - ChuchoteurFaction : Ligue ( ne suis pas l'idéologie ) Job : MercenaireHistoire :- Spoiler:
Je ne suis pas si sûre de tout ce qui s'est passé durant les 14 premières années de ma vie, mes souvenirs sont devenus flous depuis ce fameux jour.
Mais je vais quand même essayer de vous raconter mon histoire...
Premièrement, je suis née dans une famille très pauvre et sans domicile fixe. Je n'étais pas désirée, car mes parents n'arrivaient pas à joindre les deux bouts et, ils devaient sans arrêt changer d'endroit pour dormir. Allant dans des appartements abandonnés ou vides, ou dormant des fois dans la rue... Donc j'étais un fardeau pour eux. Une bouche de trop qu'ils devaient nourrir, mais ils ne pouvaient tout simplement pas m'abandonner, même si je suis sûre que des fois ils y ont pensés. Ils ne désiraient pas que j'ai la même existence qu'eux-mêmes ont vécu jusqu'à aujourd'hui qui n'était que fuir et rester seul. Pourquoi tant de misère ? D'après ce qu'ils m'ont dit, c'est parce que nous étions '' spéciaux '' ... nous étions différents de tous ceux qui nous entouraient qui, eux ne voulait pas de nous auprès d'eux. Je n'ai jamais compris ce que ça signifiait à ce moment-là, j'étais beaucoup trop jeune. Tout ce que j'avais compris, c'est que mes parents détestaient tout le monde, en retour à leur haine au point de nous vouloir du mal.
Moi je ne les ai jamais détestés. J'aimais les regarder, en train de rire, discuter, être heureux ! Je me demandais souvent pourquoi je n'avais jamais eu le même sourire qu'ils abordaient et pourquoi je n'avais pas le droit de les approcher.
Je me retrouvais donc toujours seule dans les ruelles mal fréquentées d'Hyacintha, vu que mes parents passaient leur temps à chercher de la nourriture, récolter des sous, ou chercher un toit. Mes unique compagnons étaient donc ces drôles de créatures que mes parents appelaient '' pokémons '' et qu'ils m'interdisaient également d'approcher. Mais je brisais cette interdiction dès mon plus jeune âge. Dès mes trois ans, j'allais près de la rivière et jouais avec les pokemons eau. J'allais des fois au milieu des ruelles sales entourées de Rattatas, ou de Malosse. Ils ne m'ont jamais fait de mal (peut être savaient-ils que j'étais inoffensive), et je restais tout mon temps avec eux vu qu'ils étaient mes seuls amis.
Mes parents ne me surveillaient pas malgré mon très jeune âge et si je disparaissais tous les jours pour rejoindre les pokémons, ils ne le remarquaient même pas. Comme j'étais souvent laissée seule, j'étais très vite devenue débrouillarde et '' mature '' pour mon âge. Je suis certaine que si à cette époque j'avais disparu plusieurs jours de suite ils ne se seraient pas inquiétés. Et si j'avais disparu tout court, ils n'auraient pas été triste. Je n'étais qu'une gêne après tout...
Mes seuls réels contacts sociaux et affectifs étaient avec ces drôles de bestioles, qui aimaient jouer ou se promener avec moi pendant des mois et des années. Suite à cela, j'ai commencé à entendre leurs voix. Au début c'était seulement comme des chuchotements discrets et je ne comprenais rien vu que j'étais un bambin... mais au fil du temps, ça s'est éclairci et ma fréquentation régulière de pokémons souvent différents était similaire au fait d'apprendre pleins de langues en même temps. C'était souvent flou et incompréhensible, mais comme je passais toutes mes journées avec eux j'ai eu le temps d'apprendre ! Donc vers mes six, sept ans je comprenais et parlais aux pokémons ! Pas aussi bien qu'aujourd'hui, mais j'étais déjà ce qu'on appelle : un chuchoteur. Pour beaucoup c'est extraordinaire, pour moi c'était simplement naturel... en même temps quand on fréquente plus ces petits êtres que des êtres humains c'est assez logique.
Malgré le faut que je sois proche et en harmonie avec les pokémons, je n'avais jamais eu de '' compagnons '' véritable. Je n'en voyais jamais un plusieurs jours de suite et c'était toujours des races différentes ce qui était bien, mais ça confortait mon sentiment de solitude ... Pourquoi ? Comme je n'avais pas '' d'amis '' ... Alors, des fois je brisais l'interdiction ultime, pour aller jouer avec ces enfants qui n'avaient aucune haine dans les yeux en me regardant. Je n'étais peut-être pas comme mes parents ! Je vivrai peut être la même douce vie que ces gens-là qu'ils détestaient tellement ! Les premières fois tout se déroulait sans problème et j'étais heureuse de jouer avec des enfants, autant qu'avec les pokémons. Mais au fur et à mesure les parents de ces enfants, qui eux étaient comme mes parents les avaient décrit, en les voyant jouer avec moi qui étais sale et dégoûtante, ont empêchés ces enfants de m'approcher... et ont également monter la tête de leurs enfants pour qu'ils me détestent en m'insultant de '' déchet '' ou de '' clocharde ''…
Ce qui m'a surpris au début c'est que contrairement à ce que je pensais, ils ne m'aimaient pas parce que j'étais un '' monstre '' comme j'étais censée l'être pour eux comme mes parents me le répétaient sans arrêt. Mais seulement, car je vivais dans la rue. Alors, je me souviens qu'à cette époque je me suis demandée si les autres voyaient que nous étions différents ou si c'était seulement mes parents qui nous forçaient à cette vie misérable... et plus je réfléchissais, plus je pensais que c'était de leur faute si nous étions obligés de vivre dehors alors que les températures étaient sous zéro, à manger dans les poubelles et si je ne pouvais pas avoir une vie normale d'enfant heureux. J'en suis même arrivée à les haïr, eux, mes parents en pensant que c'était des paranoïaques. Alors que maintenant que j'y repense dix ans après... je me dis qu'ils voulaient seulement me protéger... me protéger des hommes.
Ce que je regrette ce dernier soir...
Je me souviens vaguement de cette nuit d'enfer... nous étions dans une petite chambre de Bonne abandonnée, glaciale, dans cet hiver très rude cette année. J'entends encore la pluie tomber contre les carreaux et le toit, de façon presque assourdissante au point que je ne m'entendais plus penser. Je me souviens... avoir perdu la tête ce soir-là et me mettre à leurs hurler dessus en les accusant de me mentir, d'être des fous qui voyaient le mal partout et qui me pourrissait la vie. J'ai été odieuse ce soir-là et ce qui me fait le plus culpabiliser, c'est qu'ils n'ont jamais froncé les sourcils face à mes accusations, se contentant simplement de m'écouter hurler, pleurer et déverser ma haine contre eux.
Ce qu'ils m'ont dit qui sur le coup m'a rendu folle à l'époque et me fais pleurer aujourd'hui en y repensant c'est '' Nous sommes désolés ma chérie... ''
Cela m'avait encore plus blessée, car pour moi c'était comme des aveux à toutes mes accusations, au lieu de me contredire et de me prouver que je disais faux. Alors, comme une enfant et puérilement, je me suis enfuie en les traitant de tous les noms pour finalement rejoindre ma ruelle préférée avec pleins de pokémons normalement présents pour me remonter le moral. Hors, à ce moment-là, j'étais seule, ce qui a augmenté ma peine. Je me souviens avoir beaucoup pleuré cette nuit là... je culpabilisais, il me semble. Je ne me rappelle plus de ce que j'ai pensé durant ces longues heures sous la pluie, mais je sais que je m'en suis voulus d'avoir déballé toutes ces abominations à mes parents. Même s'ils ne m'avaient jamais dit qu'ils m'aimaient, je n'arrivais pas à croire qu'ils aient ruiné ma vie et la leur, par folie ou par simple paranoïa.
Hors, cette nuit-là, j'ai vu un unique pokémon, qui était un Absol... il m'a juste jeté un coup d’œil sans même m'adresser un mot ou autre... J'ai été surprise car c'était la première fois que j'en voyais un. Mais il est repartit aussi vite qu'il était apparu, me laissant dans la nuit noire avec, un mauvais pressentiment.
C'est donc au matin que je décidais de les rejoindre, pleine de regrets, voulant m'excuser en espérant qu'ils n'aient pas changé d'endroit pour quand même m'attendre. Vu qu'ils avaient l'habitude de changer d'endroit à chaque lever du soleil et chaque coucher, j'avais peur de ne retrouver personne.
Et j'aurai préféré ne retrouver personne...
Je ne me souviens pas non plus de ce que j'ai ressenti au moment où je les ai vus la première fois, à travers la fente de la porte entrouverte, allongés sur le sol, froid et à peine reconnaissable tellement ils avaient été mutilés. Baignant dans leur propre sang, s'étendant comme une mare dans cette si petite chambre. Je me souviens encore de l'odeur métallique dans mes narines, de celle de la chair morte, de la pièce, presque entièrement repeinte en rouge.. mes parents égorgés, dépecés à certains endroits et éventrés avec des choses, que je ne voulais en rien identifier, en sortant. Leurs visages brûlés par la cigarette et lacérés à coups de couteaux...
Mes souvenirs sont flous, étant donné que je me suis enfuie pour vomir dans une rue voisine et finalement m'évanouir. Mais je crois que je n'oublierai jamais cette scène. Tous ces détails sont gravés dans ma tête. Et ce que je retiendrai le plus, c'est le visage de cet homme debout devant leur cadavre. Son grand sourire sadique... sa cape noire avec la capuche cachant la moitié de son visage, me laissant seulement apercevoir ses yeux, d'un noir d'encre, profond comme les ténèbres, et sa cicatrice sur la moitié de son visage. Il tenait un couteau et un pistolet et était couvert de leur sang... il n'avait aucune trace de coups, comme si mes parents ne s'étaient pas débattus, ou comme s'ils n'avaient rien pu faire... je n'ai jamais oublié le visage de cet homme. Jamais... ainsi que son médaillon autour du cou. Le signe de d'Absolution, qui me permit d'avoir une piste pour le traquer à mon tour aujourd'hui.
Quand je me suis réveillée dans cette ruelle sale, je suis retournée les voir, terrifiée, en priant pour avoir rêvé. Mais je me suis retrouvée face à une chambre vide, et parfaitement nettoyée. Comme s'il ne s'était jamais rien passé. Sur le coup, j'ai cru que j'étais devenue folle... mais ce qui m'a empêché de définitivement le croire, ce fut lorsque j'ai retrouvé le collier de ma mère tâché de sang dans la cheminée, et caché dans les cendres. Il s'agissait d'un médaillon en argent, qu'elle gardait toujours sur elle. Elle aurait pu le revendre pour acheter de la nourriture, mais elle ne l'a jamais fait. Ce que je n'ai jamais compris... mais j'ai réalisé pourquoi quand j'ai vu une photo de nous trois ensemble à ma naissance dans un hôpital. La seule photo de nous... et eux... ils avaient l'air tellement heureux sur cette photo que ma théorie sur le fait qu'ils ne m'ont jamais aimé m'a semblé sur le coup, impossible. Ce n'est que maintenant que je pense qu'ils l'ont fait exprès, pour ne pas que je m'attache, au cas où ce qui s'est passé arriverait... Ce qui, je trouve, est très égoïste de leur part. Mais je ne peux pas leur en vouloir, car je comprends leurs raisons. Depuis ce jour, je n'ai plus jamais quitté ce médaillon à mon tour.
Je me suis retrouvée orpheline et effondrée à mes sept ans. Mais c'est ce jour-là que j'ai compris que je n'avais jamais pris conscience du vrai danger qui nous menaçaient tous les trois depuis toujours. Que mes parents ne changeaient pas d'endroit uniquement pour faire joli, mais pour notre sécurité... et ça parce que nous étions différents des autres, et je ne savais même pas en quoi.
À partir de ce jour-là, j'ai non seulement hérité de la paranoïa de mes parents à bouger sans arrêt d'endroit de peur qu'on me fasse la même chose, mais je me suis également mise à chercher de la nourriture et des logements moi-même. Devenant adulte beaucoup trop tôt... mais malgré ma peur, j'avais un désir de vengeance terrible envers cet homme. J'étais si jeune et pourtant déjà pourrie de l'intérieur, à rêver de tuer ce monstre comme il l'avait fait pour eux... et cette haine meurtrière qui me ronge de l'intérieur m'a poursuivi jusqu'à aujourd'hui.
Je suis donc restée seule un moment, à me débrouiller comme je le pouvais. J'évitais les adultes, qui étaient, de toute façon, dégoûtés à ma vue... et les enfants se moquaient de moi encore et toujours au point que cela frisait le harcèlement moral. Mais je m'en fichais de leur intimidation. Tant que c'était à cause de la saleté et pas parce que j'étais un monstre ça m'allait. J'étais constamment seule, jusqu'au jour où une vieille dame en me voyant dormir devant sa maison, m'a accueilli sans raisons, juste par bonté d'âme. C'était une dame très gentille qui a pris soin de moi comme sa petite fille, en m'inculquant une éducation solide, et me permettant de redevenir un peu humaine... Malheureusement ma paranoïa a pris le dessus, et je ne venais chez elle qu'une nuit ou deux par semaine, pour manger et me laver. Elle ne m'a jamais posé de questions sur mon comportement, m’accueillant simplement chaleureusement en me gâtant quand je venais.
J'ai également retrouvé cet Absol à moitié mort. Cet Absol qui était passé près de moi la veille de la mort de mes parents. Il était trop fier pour me demander de l'aider. Et il ne voulait pas bouger de sa ruelle, pour aller chez la vieille dame, ou alors dans un centre pokémon. Alors, pour malgré tout tenter de le sauver, j'ai dû le soigner avec les moyens du bord alors que j'aurai très bien pu le laisser mourir... mais je n'ai pas réussi ... je voulais vaincre la mort. Je crois que si je n'avais pas eu ce désir de vengeance, j'aurai voulu devenir médecin.
Avec beaucoup de difficultés, j'ai réussi à le soigner, car j'avais lu des livres sur les pokémons qui expliquaient comment s'en occuper. J'avais appris à lire et à compter grâce à la vieille dame qui me donnait des cours sur les pokémons. Elle était impressionnée quand je lui ai dit que je les comprenait... elle m'a donc apprit tout ce qu'elle savait, ce qui m'a beaucoup servit pour sauver cet Absol. Après avoir soigné ses blessures sans lui demander les raisons de son état, je l'avais nourri. Je partageai toujours la moitié de ma part avec lui, qu'il acceptait, en me faisant de plus en plus confiance au fil du temps. Il me faisait penser à moi avec son air méfiant à suspecter tout le monde de lui vouloir du mal et à repousser les pokémons ou humains qui tentaient de l'approcher. A par moi, il n'acceptait pas que quiconque ne soit à une distance de sécurité de dix mètres de lui. J'étais pendant le temps qu'il soit rétabli, son garde du corps et une fois remit sur pied, il l'est devenu à son tour pour moi... pour honorer sa dette qu'il disait... il a trop d'honneur lui...
Pour la première fois, à l'âge de mes dix ans j'ai eu mon premier compagnon et ami. Absol que j'ai nommé '' Snow '' ! Mon premier pokémon... malgré quelques réticences il s'était laissé capturer dans une pokéball offerte par la vieille dame, mais restait quand même tout le temps dehors pour marcher à mes côtés. Ce qui était assez impressionnant quand vous avez un animal tel que lui à vos côtés.
Nous sommes restés ensemble depuis ce jour-là, et nous le sommes encore aujourd'hui. Mais à l'époque, je ne le faisais jamais combattre, car je n'aimais pas la violence. S'il voulait se battre il le faisait de lui-même, contre d'autres pokémons, pour rester en forme qu'il disait... mais je n'étais jamais à l'initiative de combats. Donc nous vivions ensemble depuis et les enfants, au lieu de se moquer de moi, (car dès qu'ils s'approchaient pour m'embêter Snow aimait leur faire peur), attisaient la haine des gens contre moi en disant que j'étais folle et bizarre... peut être disaient-ils ça parce que j'étais seule, sans parents pour m'encadrer, et que je parlais aux pokémons. Ce n'était pas grave... je n'avais jamais eu aucune haine contre eux...
Il a donc été mon premier et seul pokémon jusqu'à mes quatorze ans, où j'ai décidé que j'étais assez âgée pour partir de la ville. J'avais comme objectif de retrouver l'assassin de mes parents et d'en savoir plus sur mes dons et ce que nous sommes... ainsi que les raisons de cette haine et cette traque. J'étais déjà loin d'être une enfant a l'époque... j'étais une adulte dans un corps de un mètre quarante...
Hors, peu avant mon départ, je me souviens que Snow restait souvent dans sa pokéball, car il était malade. Et c'est à ce moment-là que les enfants ont décidé de venir me trouver... évidemment... ces lâches.
C'est ce jour-là qui a ravagé mon esprit définitivement...
J'étais en train de bronzer au bord du lac, pour profiter une dernière fois des pokémons poissons et eau qui venaient me voir. Dans un coin reculé et calme... parfait pour tuer quelqu'un. Personne ne l'entendrait hurler à des kilomètres à cause de l'épaisse forêt. Et c'est donc ici que cette bande de jeunes de mon âge, lobotomisés par leurs parents, qui me haïssaient sans aucune raison, ont décidé de venir m'attaquer. Dans le but de me tuer ? Je ne pense pas... mais de me faire mal en tout cas... très très mal...
Si je me souviens bien, je ne voulais pas répondre à leurs provocations, car je détestais la violence et je n'avais jamais réussi à faire de mal à qui que ce sois. Je me sentais incapable de blesser un être vivant et je voulais que l'unique et seule fois soit pour ma vengeance. Malheureusement je n'ai pas pu tenir cette promesse innocente d'enfant...
Au début, ils se contentaient seulement de m'insulter comme ils le faisaient toujours. Mais ça a vite dégénéré quand ils se sont armés de branches pour me frapper violemment. Alors, paniquée et étant donné qu'ils étaient une bonne dizaine face à moi, j'ai voulu m'enfuir. Mais malheureusement ,c'est allé beaucoup plus loin et c'est devenu glauque à souhait... je ne me rappelle pas des détails, mais je pense qu'ils m'ont scarifié avec un couteau, car désormais, j'ai dans le dos une cicatrice monstrueuse. Ils ont dû y aller fort et trancher profondément la chair, car elle n'est jamais partie et est particulièrement laide.. surtout j'ai eu tellement mal que j'ai cru que j'allais mourir...
Mais le coup de grâce, était que cette cicatrice était en réalité un mot : Monstre. Pour eux c'était parce que j'étais un chuchoteur, pour moi ça m'a rappelé toutes mes souffrances accumulée ces quatorzes dernières années. Parce que j'étais différente. La mort de mes parents... ma fuite permanente... la haine des autres contre moi... la solitude...
Tout ça pour dire que j'ai craqué et que moi, la fille gentille qui n'avait jamais voulu faire de mal à personne, je me suis mise à les frapper pour qu'ils me lâchent alors que j'étais à deux doigts de m'évanouir de douleur. Je les frappais avec une force qui m'était inconnue, et qui m'a fait peur sur le coup, car sans me forcer je les ai mis a terre, et j'ai cassé le nez de l'un d'eux... sur le moment, j'ai culpabilisé d'avoir fait cela en gentille fille que j'étais à l'époque. Et pendant mon moment de faiblesse où je me disais que j'étais un monstre qui blessait les autres, ces lâches m'ont bombardé de pierres. Ça m'a surpris sur le coup et au lieu de m'enfuir je me suis simplement contenté de rester planter sur place et de protéger mon visage avec mes bras. J'étais idiote d'être restée là où de ne pas avoir appelé Snow... et c'est à cause de mon idiotie que tout cela est arrivé...
J'avais soudain baissé mes bras pour regarder dans leur direction et un d'eux a réussi à ce moment-là, à m'envoyer une pierre en plein dans mon oeil gauche. S'il y a bien une chose dont je me souviens c'est le hurlement déchirant que j'ai poussé a ce moment-là... je me souviens que la douleur était tellement insupportable que je voulais mourir sur le champ et que ma gorge me brûlait tellement que mon cri ne voulait pas s'arrêter. Le sang coulait de mon œil, le bouger était d'une douleur insupportable et que je ne voyais plus bien du tout, comme si un trait noir irrégulier traversait le paysage. C'est là que j'ai réellement péter les plombs... et que je suis devenue ce que j'avais toujours redouté être et devenir, montrant ma vraie nature que j'ignorais moi-même.
Ce moment-là je peux vous le raconter facilement. J'avais enlevé la pierre ensanglantée de mon oeil et voyait de mon droit, que le groupe était figé devant moi et que je voyais rouge avec comme un goût de sang dans la bouche... une haine intérieure qui m'a complètement consumé... Une haine contre les hommes, comme mes parents avant moi, mais multipliée à l'infini au point que je n'avais qu'une envie sur le moment : les exterminer. J'ai donc appelé Snow, qui sur le moment n'a rien compris de ce qui se passait... je me laissais emporter par mon instinct obscur et destructeur, sans me rendre compte de ce que je faisais. Je ne sais même plus comment j'ai réussi à infecter Snow alors que je ne savais rien de mes dons. Je l'ai simplement fait naturellement... ça ne m'a même pas surpris quand je l'ai vu avec cette aura maléfique et menaçante autour de lui. Pour moi à ce moment-là, plus rien n'importais au point que quand j'y repense je me demande encore comment j'ai réussi à m'en sortir. Snow était donc '' infecté '' et était devenu un obscur... une machine à tuer, prête a tous les massacrer. Et c'est ce qu'il a fait d'ailleurs, alors que je pétais les plombs. Ça a empiré quand j'ai été lire ses pensées. Sa folie meurtrière s'est ajoutée à ma haine ce qui m'a rendu complètement folle. Comme si un plomb avait sauter dans ma tête pour libérer tout ce qu'il y avait de plus mauvais en moi... au point que je me suis jointe à Snow pour tous les tuer à coups de pierre. J'entendais à ce moment-là comme une voix étrangère et nouvelle dans ma tête qui me hurlait ''Tue-les. Tue-les ! Tue-les !! TUE-LES !!!!'' de façon crescendo.
Je me souviens aussi de cette atroce brûlure qui a consumé mon œil... Il n'arrêtait pas de bougé et de me faire souffrir sans que je puisse le contrôler comme si mes nerfs ne fonctionnait plus. Hors cette voix d'homme insupportable dans ma tête n'a pas cesser d'augmenter et de hurler de les tuer, me contrôlant comme un pantin vu mon état. Après ce carnage, qui a été un bain de sang, Snow et moi avons failli mourir tellement nous étions en mauvais état... Lui s'est contenté de s'évanouir à côté des cadavres des enfants. Et moi au lieu de faire pareil, je suis tombée la tête la première dans le lac, sans aucune force. J'ai cru mourir à ce moment-là... Je coulais encore et encore dans les profondeurs glaciales et sombres du lac... et je n'arrivais pas à me motiver pour remonter à la surface. Mais c'est au moment où j'ai abandonné que j'ai sentis quelque chose en dessous moi me pousser vers le haut pour me remonter à l'air libre. Et sans que je comprenne quoi que ce sois, je me suis retrouvée sur l'herbe à côté du lac.... le plus beau pokémon du monde. Un Milobellus...
Sur le coup, j'ai été choquée, mais j'ai senti qu'en le fixant je me sentais mieux, plus calme et apaisée... plus que je ne l'avais jamais été depuis des années. Je crois qu'à l'époque, j'ai cru avoir rencontré un ange....
Il m'a fait quelque chose pour me soigner sans réussir pour autant à m'éviter les cicatrices... et reproduisant ensuite la manoeuvre à Snow pour calmer notre haine à tous les deux. Il n'a rien pu faire pour les enfants que nous avions tués. Je me souviens avoir éclaté en sanglots en voyant ce triste spectacle causé par ma faute. Alors, sans réfléchir je me suis blottie contre Milobellus en serrant Snow dans mes bras et ce premier ne m'a pas repoussé, me rassurant simplement d'une voix douce comme du coton... il est resté avec moi un long moment, et j'ai eu après le besoin de le garder avec moi même si je savais que c'était un pokémon rare, difficilement domptable et proche des hommes. Égoïstement... Mais contre toute attente il a accepté quand je l'ai supplié de rester avec moi, disant simplement que j'étais trop fragile pour rester seule. Alors, il s'est docilement laissé capturer.
C'est comme ça que nous sommes devenus un groupe de trois, où moi et Snow sommes restés infectés un bon moment encore, aidés par Milobellus, alias '' Belle '', qui faisait penser à une maman.
Nous avons mis au moins quelques semaines à se remettre de cette épreuve qui m'avait presque tué, ravageant mon esprit à la place. Mon esprit qui à laissé cette voix... cette... personne envahir ma tête comme un parasite... et qui ne m'a jamais quitté depuis ce jour... Snow lui avait moins souffert que moi, mais les séquelles de cette brusque et violente infection l'avait beaucoup affaiblit. Il n'a pas réussi a se lever avant une semaine, et était comme une coquille vide. Je pense que tuer ces gens l'à tout autant traumatisé que moi, car jamais nous avons abordés le sujet depuis... moi non plus je n'ai plus jamais été la même depuis ce fameux jour, où j'ai perdu mon humanité. Me mettant à détester à mon tour comme mes ancêtres avant moi, les hommes. Je ne me dévouais plus qu'aux pokémons qui pour moi étaient les seuls êtres fiables, me promettant de ne plus jamais utiliser mes pouvoirs d'Obscur sur eux. Alors depuis ce fameux jour j'ai entamé mon long voyage vers Irratam, et une fois arrivé m'engagea comme Mercenaire me mettant comme seul objectif et unique priorité : la vengeance. Contre qui ? L'assassin de mes parents, mais aussi les hommes en général... Pourquoi ? … juste... parce que...
Description Physique :- Spoiler:
Je n'ai jamais été quelqu'un qu'on remarque jusqu'à récemment. D'habitude, j'étais seulement la frêle demoiselle aux allures enfantine dans des haillons. Je faisais tout pour qu'on ne me remarque pas. Hors depuis que je travaille comme mercenaire, j'ai été obligée de changer pour faire plus professionnelle et mature. Car qui confierait des missions à une gamine ? Non, je devais devenir une vraie femme, et ne pas garder ces allures sages. J'avais besoin de ce travail... je ne le faisais pas pour l'argent, mais pour récolter les informations dont j'avais besoin, donc je devais absolument avoir la tête de l'emploi. J'attache souvent mes long cheveux roux flamboyant comme un pelage de renard, et laisse un bandage pour cacher mon œil mutilé. Ma chevelure contraste avec ma peau blanche et la couleur émeraude de mes yeux. En plus de ça j'avais opté pour une tenue assez camouflante vu que j'étais petite ( 1m55 ) et très fine sans avoir réellement de formes. Donc je me contente de mettre des bottes a talons pour faire grande, un grand manteau noir qui ne laissait rien apercevoir, et mes Ray Ban. Dans cette tenue j'ai l'impression d'être un dealer...
Sinon, quand un inconnu me voyait, même pour la première fois (client ou autre) il était du genre à ne pas oser me marcher sur les pieds. Je devais imposer le respect je pense malgré ma petite taille car à chaque fois que j'avais un humain face à moi, je ne pouvais dissimuler la haine que j'éprouvais pour cet individu. Donc des regards meurtriers étaient assez récurrant chez moi... ou méprisant... sans compter mes sourires mauvais ou sadiques quand je m'imaginais les torturer ( ou plutôt quand IL l'imaginait ). Mais je devais être tout sauf rassurante dans tous les cas. Surtout avec mes tatouages colorés sur l'intégralité des deux bras et le haut du dos pour cacher ma cicatrice. Ajouté à mon bandage sur l'œil ( ou mon cache œil ) je ressemblais à une criminelle sans déconner..... J'ai la tête de l'emploi au moins. Cependant, je ne m'étais jamais vraiment préoccupée de mon image, sauf pour le boulot. Je me fiche d'être belle, laide, car l'avis des humains m'était égal. Moins je leur parle, mieux je me porte. Hors, même si je me fiche de mon apparence, il y a quelque chose que je déteste chez moi... Non étrangement ce n'était pas ma cicatrice dans mon dos, mais bien mon oeil gauche et sa cicatrice sur la paupière. Il était devenu d'un violet sombre parsemé de noir sous la cicatrice avec un léger voile opaque, et je n'arrive plus a voir a travers ni a le controler. Et depuis, j'ai cette voix dans ma tête qui ne me quitte pas. Comme un démon qui tente de me faire de nouveau basculer dans cette folie meurtrière.... obligée d'avoir un combat intérieur pour garder le contrôle de moi.
Enfin. Rien de bien intéressant à dire finalement.
Personnalité :- Spoiler:
Je ne pense pas être facile à comprendre vu que j'ai déjà des difficultés moi-même. Je pense que je suis puérile car je suis devenue mauvaise et haineuse contre le monde entier sur un coup de tête... que je suis simplement une enfant qui a grandit trop vite et qui est pourrie de l'intérieur, la tête remplie de cauchemars permanent encrés. Une folie bien présente. Oui, c'est un bon terme, je crois que je suis devenue folle... quand on entend toujours la même voix répéter à longueur de journée '' tues-les '' c'est forcément de la folie. Est-ce à cause de la fois où j'ai été infecté ? Ou parce que mon œil ne m'appartient plus a moi mais a cette voix ? Je ne sais pas vraiment... ou alors est-ce que j'ai commencé à perdre la tête sans m'en rendre compte depuis la mort de mes parents, en me torturant l'esprit pour les venger ? Vouloir retrouver l'assassin est l'un des buts principaux de ma misérable vie... et sans je n'aurai alors aucune raison de me lever le matin ou simplement de vivre. Alors je ne sais pas... j'étais sûrement destinée à le devenir de toute façon. Mais j'ignore cette voix qui m'appelle toujours '' mon petit renard '', c'est ce que j'ai de mieux à faire de toute façon. Car cette voix c'est comme... comme un intrus dans ma tête. Comme si je discutais avec quelqu'un d'autre qui me pourrissais la vie, qui voulait ma mort et mon corps. Il contrôlait mon œil pour voir a travers lui, et ne cessait de me harceler pour que je tue tout le monde... est ce que j'ai vraiment quelqu'un dans mon crâne ? Ou est ce que je suis vraiment devenue folle ? Aucune idée... dans tout les cas Ce n'est pas parce que je hais tous les humains que je veux les tuer. Je désire leur faire payer pour avoir exterminé ma race, la petite voix dans ma tête me pousse dans mes derniers retranchements, mais j'aimerais ne jamais plus tuer personne... Ce jour-là dans ma tête... ce qui m'a rendu cinglé... si ça recommençait une deuxième fois je n'en sortirai pas vivante. Hors je dois rester en vie. J'ai encore trop de choses a accomplir dans ce bas monde avant de mourir et descendre là où les mauvaises âmes se retrouvent. Enfin... si je suis malveillante avec les hommes, je suis toujours comme une enfant avec les pokémons. J'aime rester parler avec eux, nager avec eux et j'aimerais que toute ma vie soit ainsi avec seulement et uniquement eux en ma compagnie. Quand je suis avec eux j'ai l'impression d'oublier tous mes problèmes et préoccupation malsaine qui me rongent à longueur de journée, pour redevenir insouciante et presque être '' heureuse '' si je peux m'avancer. Ils sont purs et gentils avec moi, car ils doivent sentir que je ne leur veux aucun mal, au contraire... Tant qu'ils seront là je ne sombrerai pas totalement dans le désespoir...
Ou en tout cas... pas tout de suite.
équipe :- Spoiler:
Absol. ( Snow ) Sexe : ♂ Talent : Chanceux Liste des attaques : Reflet ; Coupe-vent ; Poursuite ; Morsure Description : Mon premier pokémon. Il est assez têtu et n'aime pas le travail d'équipe, préférant les combat 1 vs 1, ou seul contre plusieurs. Habituellement assez solitaire avec les autres pokémons, il s'est habitués a ses compagnons et est devenu plus amicale au fil du temps. La raison de ses blessures le jour ou je l'ai trouvé, c'était un humain qui détestait les pokémons, le voyant fouiller dans les poubelles. Il n'a pas eu le temps d'attaquer et s'est fait cruellement attaquer par un fou. Donc comme moi, une haine dévorante contre les hommes, d'où sa méfiance vis a vis de moi au début. Mais c'est mon fidèle ami, et aime dormir contre moi la nuit, surtout si nous sommes à la belle étoile, et garde son âme de protecteur vis à vis de moi. Il aime attaquer et se battre également, s'entraînant souvent avec mes autres pokémons.
Milobellus. ( Belle ) Sexe : ♀ Talent : écaille spéciale Liste des attaques : Rune Protect ; surf ; Soin ; Ouragan ; Regeneration Description : calme et douce, elle aime se baigner dans les eaux profondes et glaciales, m'emmenant des fois avec elle nager, ou se prélasser au soleil dans l'herbe. Je la fait sortir le plus souvent possible de sa pokéball, mais fait attention à ce que personne ne la vois pour pas qu'elle sois traquée vu qu'elle est rare et désirée. Elle m'aide souvent à me calmer quand j'ai l'impression de devenir folle ( c'est à dire, au moins une fois par mois ) et je lui dois beaucoup. Car sans elle, je n'ose pas imaginer ce que je serai aujourd'hui. Elle aime protéger sa '' petite famille '' qui est moi et les autres compagnons, et est très dévouée.
Draco ( Marco ) Sexe : ♂ Talent : Multiécaille Liste des attaques : Ouragan ; Draco-rage ; Draco-queue ; Souplesse Description : Dernier pokémon capturé à ce jour, et seul qui n'est pas venu de lui même vers moi ou qui s'est laissé capturer. Je l'ai combattu alors qu'il était sauvage, et après beaucoup de difficultés j'ai réussi à me l'approprier. C'était dur au début car il n'était pas social, mais au fur et à mesure avec beaucoup d'efforts il a fini par s'intégrer a l'équipe. Il est un peu simplet mais gentil, et aime nager avec moi dans les lacs et Belle. Il aime aussi sortir de sa Pokeball pour rester autour de mon cou comme une écharpe !
J'ai 2052 Bulbizarres dans mes poches
Dernière édition par Aoko Aomitsu le Dim 7 Sep - 19:57, édité 11 fois |
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